Envie de villes

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Résumé

Sylvie Andreu a animé durant l’été 2011 une chronique sur France Culture intitulée « Envie de Ville ». Elle y faisait intervenir des photographes, des poètes, des architectes, afin qu’ils parlent des villes qui leur tiennent à coeur, racontant leurs premières impressions, leurs souvenirs, et les images qu’ils en ont ramenés. Ce petit ouvrage reprend les vingt-cinq chroniques, cinq par continent, diffusées sur France Culture, afin de prolonger le plaisir, de découvrir ou de redécouvrir ces portraits de villes et leurs porte-paroles.
Que ce soit des villes touristiques comme Tokyo, Le Caire et Buenos Aires, ou des villes plus secrètes et intimes, comme Astana ou Meknès, l’objectif de cet ouvrage est de laisser parler ces artistes afin qu’ils nous fassent découvrir la ville qui les touche, leur vision et leur manière de l’appréhender.
Et quoi de mieux que ces invités qui, tous, par leur métier ou leur activité ont un rapport différent à la ville. À travers leurs témoignages on découvre de nouveaux aspects, de nouvelles manières de voir des villes que l’on croyait connaître parfaitement. Odile Decq nous décrit sa fascination pour Le Cap, ville à l’architecture et à l’histoire particulière qui créent deux villes en une ; Daniel Elie qui parle de Port-au-Prince, cette « ville martyre » qui a été déconstruite si souvent. C’est à travers un bâtiment, le marché Hippolyte qu’il nous fait entrer dans la ville.

Chacune de ces vingt-cinq villes est abordée sous un angle propre à l’auteur, mais qu’il a décidé de nous faire partager.

Livre écrit par

ANDREU, Sylvie

Collection

Je est ailleurs

Détails

ISBN : 978-2-35074-235-9Date de parution : 09/2012Poids : 0.09kgDimensions : 13x20cmPages : 70

Extrait

Quand je pense à Turin, c’est d’abord à son parfum, cet air spécial, un petit vent frais au printemps qui descend de la montagne et vient se cogner aux collines de l’extrême sud, un air léger, et c’est ce qui me manque le plus. Dès que je reviens chez moi, je me précipite au centre, j’y ai mes souvenirs d’enfant et tous mes repères. La ville se constitue là et se propage dans les quartiers du xixe siècle, puis modernes. C’est la case départ à partir de laquelle on a envie de prendre de la hauteur, monter au sommet de la tour Antonelliana, tour magnifique qui devait être une synagogue, qui ne l’a jamais été, et est aujourd’hui le musée du Cinéma, splendide…

Luciana Ravanel – éditrice d’art et d’architecture

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