Ouvrages de l’auteur
Biographie
Gwenaëlle Trolez, née en 1970, a mené des études de naturaliste, a été un temps enseignante, avant de se consacrer définitivement à l’art du collage.
Ses ouvrages résultent tous de l’assemblage et de la superposition de divers documents, photographies anciennes, cartes géographiques, timbres, vieux papiers… Par leur juxtaposition, l’artiste fait ressurgir des éléments du passé, entre le réel et l’imaginaire.
Ses deux bestiaires pour enfants résultent d’une étroite collaboration avec le poète Frédéric Potage.
3 questions à Gwenaëlle Trolez
• Trois de vos livres portent sur l’Afrique : quelles sont vos relations particulières avec ce continent ?
J’aime ses couleurs, ses odeurs, l’art africain dans sa globalité – le graphisme, les impressions, les sculptures, les chants, la musique et les rythmes –, sa faune endémique, riche et surprenante.
• Qu’est-ce qui vous a ensuite amenée à travailler sur l’Amazonie ?
Lors d’un voyage au Costa-Rica, j’ai découvert la forêt primaire, qui rappelle la forêt amazonienne, mais à une plus petite échelle, avec sa faune et sa flore incroyables, des chants d’oiseaux et des cris d’animaux qui résonnent, des vols de toucans, et d’aras.
• D’où vous vient cette passion pour les documents anciens ? Souhaitez-vous leur donner une seconde vie, comme une seconde chance, en les assemblant ainsi ?
J’aime tous ces vieux documents (photos, enveloppes, factures …) depuis au moins l’adolescence (d’où remontent mes premières collections). Les typographies utilisées sur les factures anciennes sont magnifiques, très travaillées, on est toujours dans le beau. Concernant les photographies, c’est un témoignage unique de cette époque, la plupart des tenues, coiffures et bijoux visibles sur les portraits ont disparus aujourd’hui. Se souvenir, donner une seconde chance d’exister à ce passé pas si lointain, sortir de l’oubli toutes ces merveilles inconnues du public.