HILAIRE, Vincent

Il y eu d’abord vers neuf ans mon premier appareil photo, l’émotion de la prise de vues. De la capture. Mon père est journaliste sportif, il m’emmène avec lui pour ces reportages. J’ai dix ans, si tu ne me crois pas que j’ai dix ans ! Quelques années plus tard, et d’autres appareils offerts plus loin un stage photo chez Jean-Loup Sieff (je ne sais pas encore qui c’est !) et puis le cadeau d’une de mes grands-mères : un boitier 24×36 argentique. Après ces stages, je m’initie aussi au développement et au tirage photo dans la baignoire-sabot de l’appartement, au pied de Montmartre rue Lepic. La rue est une mine de sujets. Quai de Jemmapes, la poésie de l’eau qui coule, un brin de nostalgie, une enfance un peu bizarre. Un peu de solitude. Des sources d’inspiration. Le doigt n’hésite pas à enfoncer le déclencheur sans trop savoir pourquoi encore. La photographie me passionne de plus en plus, le noir et blanc me transporte, m’inspire. Stimule mon énergie créatrice. C’est grâce à l’image figée que j’arrive à l’image qui « bouge » en couleur. Bon ce sera finalement le journalisme comme papa, mais non pas comme papa, je travaille pour la presse télé ! Une caméra sur l’épaule, et un stylo dans la main. A 44 ans aujourd’hui je poursuis cette « carrière », ponctuée d’escapades photographiques et écrites, dans des mondes en noir et blanc. Nuit polaire, été austral : obscurité et lumière permanentes. L’image qu’elle bouge ou soit figée et l’écriture font partie de ma vie. De mes outils d’expression. Fasciné depuis l’enfance par l’élément marin, j’ai pu tout au long des expéditions « Tara-Arctic » et « Tara-Océans », conjuguer pour la première fois mes deux passions de manière professionnelle. Correspondant d’expédition. Le témoin de la vie du bord. Des aventures polaires qui m’ont permis aussi de donner un élan artistique à ma vie.  

Voici le seul résultat

0
    Mon panier
    Panier videRetour boutique