Moi, Ingres

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Résumé

Ingres fut un maître pour ses contemporains. Pourtant son œuvre est controversée, ses positions dérangent, on le dit arrogant… Le grand peintre inspire les plus vives passions.

La doctrine professée par Ingres ouvre cette rétrospective des écrits consacrés au peintre. Sous la plume des artistes et des écrivains, le maître n’est pas si académique qu’il le laisse penser. Entre son génie du dessin et ses « bizarreries », il apparaît comme un personnage ambigu, un homme de convictions pourtant émotif à l’extrême.
Charles Gounod comme les frères Goncourt, chacun défend sa vérité sur l’homme célèbre et son œuvre, brillamment interprétée par Théophile Gautier et Baudelaire. Des souvenirs de son élève Amaury-Duval, qui divulgue « les sentiments intimes et les préceptes du grand artiste », aux railleries de Théophile Silvestre, les meilleurs témoignages sont rassemblés dans cet ouvrage pour multiplier les perspectives sur l’homme et replacer l’œuvre dans son contexte. Témoins du peintre autant que de son époque, les contemporains d’Ingres donnent ainsi la mesure de son génie.

Collection

Moi peintre

Détails

ISBN : 978-2-35074-022-6Date de parution : 01/2006Poids : 0.475kgDimensions : 16.5x24cmPages : 160Livre illustré

Extrait

… Pur et large, voilà le dessin, voilà l’art. La peinture d’Ingres ne manque pas d’émouvoir, car même dans le sujet historique ou mondain, tout le tableau semble servir de prétexte et d’ornement à la représentation de la femme, de préférence nue. Le Bain turc, chef-d’œuvre d’un vieillard qui révère le corps féminin, rassemble tous les trésors du peintre, depuis les seins trop écartés de La Dormeuse de Naples jusqu’à la main bizarre de Madame Moitessier. « Le Bain turc nous précipite dans un espace devenu chair » écrit Manuel Jover. Une chair d’or froid, lisse et pleine, faite de tailles tordues, de contorsions semblables à des arabesques, d’aisselles exhibées, de visages renversés dans une semi-extase… Ultime offrande du vieux peintre, ces femmes élastiques consacrent le désir comme une source d’art et la nudité comme la forme la plus désirable du beau.

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