Moi, Cézanne

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Résumé

Cézanne est un mystère pour ses contemporains. Amis, critiques d’art, puis disciples, tous essayant de comprendre la force de sa peinture. Que se passe-t-il à l’origine de cette œuvre qui ouvre le XXe siècle ? Les admirateurs, de plus en plus nombreux, vont à Aix rendre hommage au vieux peintre et contempler son œuvre « sur le motif ». mais réputé timide, Cézanne mène une vie d’ascète. Il craint qu’on ne lui mette le « grappin dessus ».
Cependant, à ceux qui lui demandent conseil, il confie parfois ses doutes et ses obsessions, parle avec humilité de son art. Et les rares témoins de sa pensée ne manquent pas alors de prendre des notes. On leur doit des récits émouvants et toujours instructifs. Certains obtiennent de Cézanne quelques lettres précieuses, où la critique d’art trouvera bientôt de véritables préceptes : « quand la couleur a sa richesse, la forme a sa plénitude », « traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône… »
S’ouvrant sur les lettres de Cézanne à son jeune disciple, cette rétrospective rassemble les meilleurs témoignages. De ses premières expositions ralliées à l’hypothèse du génie, ces récits replacent les propos du maître dans leur contexte, multiplient les perspectives sur l’homme et éclairent l’époque de la révolution picturale.

Livre écrit par

REID, Lucia

Collection

Moi peintre

Détails

ISBN : 978-2-35074-020-1Date de parution : 04/2006Poids : 0.435kgDimensions : 16.5x24cmPages : 160Livre illustré

Extrait

… Le torrent du monde dans un pouce de matière. Un siècle après sa mort, Paul Cézanne (1839-1906) est l’un des peintres les plus populaires du monde. Le succès de son œuvre est tel que l’on se rend dans le pays d’Aix pour admirer une petite montagne orange et bleue. Et en contemplant, à l’heure de Cézanne, selon les saisons entre seize et dix-huit heures lorsque la lumière décline, le célèbre motif pictural de la Sainte-Victoire grandeur nature, on se souvient que les gens d’Aix méprisaient Cézanne, le traitaient de « barbouilleur » considérant le peintre comme un rentier qui se permet des fantaisies. Or, sans cette rente qu’il avait héritée de son père, comment aurait-il vécu ? Ses tableaux en effet ne se vendaient pas, ils ne s’exposaient même pas…

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